ECRITOIRE LE CORBEAU ET LE RENARD
inspiré de la fable de Jean de la Fontaine
Jean de la FONTAINE (1621-1695) a commencé à écrire des contes licencieux, on lui doit aussi des poèmes, des pièces de théâtre, et des livrets d’opéra qui témoignent déjà de ses dispositions de moraliste.
Mais l’histoire retient essentiellement les fables. C’est en effet en s’inspirant des fabulistes de l’Antiquité, et en particulier d’Esope, qu’il a écrit les fables qui ont fait sa renommée, qu’il a publiées en différents livrets de 1668 à 1694.
Dans la tradition de la fable, ces recueils ont été écrits dans un but éducatif. Ainsi, dans le 1er recueil des fables qu’il dédicace à Monseigneur le Dauphin, il précise « je me sers d’animaux pour instruire les hommes »
Mais grâce à son talent, la fable qui était donc initialement réservée aux exercices scolaires est hissée au rang de genre littéraire.
Les textes ont recours à l’allégorie, le plus souvent animale.
Alors qu’une leçon de morale serait ennuyeuse, Jean de la Fontaine capte l’attention par un récit qui fait appel au goût des lecteurs pour les histoires, mais qui l’amène à réfléchir avec « l’âme de la fable » le message qu’elle traduit, c’est à dire la morale.
Il nous donne ainsi sa vision du monde et des rapports de force dans la société.
Dans le Corbeau et le renard, un renard croise « un corbeau sur un arbre perché, qui tient dans son bec un fromage »
Il veut le lui prendre.
Rusé, le renard commence par lui faire des compliments, il le flatte et lui demande « si son ramage (chant) est aussi beau que son plumage. »
Le corbeau tombe dans le piège, il veut en témoigner, ouvre le bec et perd son fromage.
La morale de l’histoire est prononcée par le renard « Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute »
Notre écritoire comprend un poudrier, c’est-à-dire un petit récipient percé de trous par le dessus, qu’on remplissait de poudre et qui servait à sécher l’encre.
On appelait l’ensemble des poudres utilisées à cet effet le sable, ce qui a conduit certains à parler improprement de sablier pour désigner le poudrier.
On utilisait des poudres d’origine végétale, sous la forme de sciure de bois tamisée, qui n’avaient pas la beauté des poudres minérales, mais qui étaient moins chères, et qui absorbaient mieux l’encre.
On utilisait aussi des poudres d’origine minérale, des sables calcaires ou schisteux, de la craie, de la magnésie…
On pouvait colorer le sable, l’enrichir en y ajoutant de l’aventurine, une espèce de schiste micacé à paillettes dorées.
On utilisait aussi l’Azur qu’on associait au minerai de cobalt, au quartz ou au sable, et qu’on employait sous le nom de pulvérin bleu.
A la fin du XIXème siècle, on a utilisé un minerai de cuivre qu’on importait des mines d’Atacama au Chili, qu’on a nommé sable vert puis Atacamite, du nom du désert du nord du Chili où il était exploité en grande quantité.
Le poudrier ne survivra pas à l’avènement du papier buvard, dont l’usage s’imposera progressivement dès la 2ème moitié du XIXème siècle.
Le motif qui orne le socle est façonné avec une matrice cylindrique en acier texturé, à l’aide d’un appareil appelé laminoir
On place une feuille ou un tube en laiton ou en cuivre d’une épaisseur ne dépassant pas 2 mm entre la matrice et un cylindre en acier lisse.
On rapproche les deux cylindre jusqu’au contact du tube en laiton ou en cuivre, un moteur ou une manivelle entraine la matrice, puis on resserre de plus en plus la matrice sur le tube afin de marquer la matière et faire apparaitre le motif sur la feuille ou sur le tube.
C'est ainsi un matriçage par écrasement qui permet d'imprimer les motifs qui sont ensuite noirçis avec une patine à l'acide réalisée à chaud.
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