LE CRAYON A PAPIER

A partir du 11ème siècle, les moines copistes utilisent un crayon à mine de plomb (1/3 d’étain + 2/3 de plomb) pour régler le parchemin.

Ci-contre: Mine de plomb du XIVe-XVe siècle, retrouvée dans la Seine, à Paris. Musée du Moyen-Age

L’histoire du crayon commence réellement en 1560, quand les Anglais découvrent un gisement de graphite très pur dans le Cumberland.

Jusqu’au 18ème siècle, on utilise quasiment exclusivement ce graphite très pur qu’on nomme Plombagine pour fabriquer les crayons.

Aussi, lorsque la France est victime du blocus anglais, son approvisionnement est Interrompu.

Pour contourner le blocus, Nicolas Jacques Conté invente en 1794 un crayon à papier dont la mine est constituée d’un mélange de graphite ordinaire et d’argile en proportions variables, cuit à haute pression.

On distingue ainsi les mines tendres qui contiennent plus de graphite, et les mines dures qui contiennent plus d’argile.

En 1979, l’entreprise CONTE est rachetée par BIC.

Elle produit aujourd’hui 750 000 crayons par jour.

Un crayon ordinaire peut tracer une ligne d’environ 55 km de long

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Mais, doit-on dire crayon de papier, crayon à papier ou crayon de bois ? ou autre chose !

L’Académie répond

"Depuis que le crayon à mine a été mis au point par l’ingénieur normand Nicolas-Jacques Conté, il a reçu de nombreuses dénominations : crayon à mine, crayon de bois et crayon à papier. C'est cette expression qui est la plus employée, même si les autres sont correctes. En effet, naguère les élèves avaient une craie à ardoise et un crayon (lui-même diminutif de craie) à papier, (ce crayon pouvant bien sûr être en bois ou de bois)."