Plume de l'Autocopiste

Plume de la société française D.J dont on ne connait que peu de choses. (Recherches en cours !)

Plume certainement destinée aux utilisateurs de l'Autocopmiste appelés eux-mêmes autocopistes, comme indiqué dans la copie d'un document d'époque:

On écrivait aussi d'un journal qu'il a été autocopisté à x exemplaires comme l'indique la photo ci-dessous:

Voici comment l'Autocopiste est décrit dans le "Bulletin de la Papeterie" de juin 1882:

L'AUCOPISTE NOIR

source:  Gallica.bnf.fr/Bibliothèque nationale de France

Il n'est pas un de nos lecteurs qui ne connaisse les appareils destinés a reproduire récriture et connus sous les noms de chromographes, polycopies, etc. Le succès de cette invention a été très rapide ; elle offre cependant un certain inconvénient : Les encres à base d'aniline dont on se sert, ont une teinte rougeâtre allant s'affaiblissant.

Mais il était a prévoir que les recherches des inventeurs s’étendraient sur les moyens d’obtenir des reproductions tout à fait noires. Ce n'était pas toutefois aussi facile à réaliser qu’à concevoir. L’autocopiste dont nous entretenons nos lecteurs, est le seul qui reproduise en noir, avec une exactitude absolue, tous les écrits, ou les dessins de toutes sortes.

Cette nouvelle invention a été présentée pour la première fois au public, il y a un an environ. Elle n'était alors pas encore arrivée à la perfection qui assure aujourd'hui a ce système la première place parmi tous les appareils de reproduction. Nous en avons vu fonctionner dans diverses maisons et nous constatons qu’il rend de réels services. Pour un nombre limité de reproductions, il surpasse l’autographie, la simplicité des procédés et la finesse d’exécution que l'on obtient, le rend un digne concurrent de la lithographie. Le travail pour obtenir ces résultats vraiment  merveilleux est fort simple. Voici comment, on opère :

• On écrit, sur papier ordinaire avec une encre spéciale qui est très limpide.

• On tend une feuille parchemin préparée, après l’avoir préalablement trempée dans de l’eau ordinaire: on étend dessus l’original, en l'y laissant deux minutes.

• On encre ce « négatif, » si simplement obtenu, avec un rouleau enduit d'encre li thographique, l'impression se fait, en plaçant une feuille de papier sur ce négatif.

Le travail est si facile et si simple qu’un apprentissage d’une demi-heure suffit pour  se servir de cet appareil et en tirer le parti le plus avantageux.

La Société d’encouragement pour l’industrie nationale en a fait une mention très élogieuse dans sa séance du 10 décembre 1880, et la Société des architectes en préconisait l’emploi dans sa réunion de novembre dernier.

L'autocopiste noir est utilisé déjà dans tous les ministères, dans beaucoup de grandes administrations, chemins de fer, banques, maisons de commerce, etc.

Évolutions de cet appareil :

Inventé en 1881 par Otto Lelm, celui-ci améliore son invention en 1902 et dépose un brevet d'une machine rotative autocopiste qui permettra de tirer un grand nombre d'épreuves absolument irréprochables .En 1904, Claude Raymond dépose un nouveau brevet perfectionnant l'autocopiste de Otto Lelm. En 1905 José Dubouloz dépose un brevet pour l'invention de l'appareil autocopiste triplex qui est  destiné à remplir le rôle de trois appareils selon que l'on se sert de parchemin, papiers baudruches ou papiers stencils.

Vous pouvez visualiser ces brevets en cliquant sur les liens suivants:

Brevet Otto Lelm -  Brevet Claude Raymond - Brevet Jose Dubouloz

Il existerait aussi un crayon Autocopiste comme indiqué dans la photo ci-dessous: